Généalogie du château

Généalogie des occupants du 15ème siècle à nos jours A l’origine « Savinhaco », situé à 7 km à l’est de Samatan. Ce château construit en brique, date de la renaissance ; quatre tours dépassent de peu le toit, il est entouré de fossés. C’est une petite place forte de transit et de repos. Du 15ème à fin du 16ème siècle trois familles ont participé à la construction. C’est seulement en 1588 qu’on découvre son existence. Les Lambès possèdent la place dès l’origine, Marguerite de Lambès devint veuve de Fréderic en 1571puis veuve de Bernard de Seysses. Pardaillan-Gondrin succède aux Lambès en 1595. Une inscription «1620 » est gravée sur une brique témoignant de la transformation de la façade à cette époque. En 1631, Dubourg Cavaignes, Baron de «Sévignac», s’installe au château suivant un partage de famille et partage des terres. La famille Savignac n’est autre que la descendance des Seigneurs de Lambès. La famille de Crussol acquiert les terres par mariage en 1700 et la revend à Jean vassal, trésorier de France à Toulouse, au milieu du 18ème siècle. En 1770, Savignac est vendu à la famille d’Omezon qui descend aussi des Lambès par les Savignac. Les De Maynards occupent ensuite Savignac par héritage des Omezon (ou Domezon) et restaurent à nouveau le château... Les nouveaux héritiers, sur ordonnance du 12 mai 1819 doivent céder du terrain pour le tracé d’un nouveau chemin qui deviendra l’artère principale du village, actuellement connue sous le nom de rue du château, en prolongement de la rue de la mairie. Viennent ensuite les De Martignac qui n’auront que la jouissance du château dont les nouveaux propriétaires sont les Malfettes. Par le passé, une reconstruction totale ou transformation profonde du château a dû avoir lieu si l’on en juge par l’unité architecturale de l’édifice actuel. En 2018 le château est acquis par la SCI Négroni (De Nayville-Julia/Lafabrie) qui a entrepris de gros travaux de restauration tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Le château ne se visite pas, mais est visible depuis la route. L’orthographe peut parfois paraître incorrecte mais elle est le pur reflet des textes consultés.